6 infos décomplexantes sur le sexe

Seuls 6% des mecs cis ont besoin d’une capote XXL (1)

Ce qui signifie concrètement que l’écrasantissime majorité des hommes cis n’ont pas une aubergine dans le slip mais un pénis de taille standard, soit 13cm en érection et 9cm au repos (2). On l’a déjà dit ici (3) mais on le répètera jusqu’à ce que notre inconscient collectif imprime l’info : CE N’EST PAS LA TAILLE DU PÉNIS QUI COMPTE MAIS LE CERVEAU ACCROCHÉ AU BOUT !!! Et en plus, lui, on peut le muscler en développant son imaginaire érotique (4).

Près d’1 jeune sur 5 n’a eu aucun rapport sexuel pendant l’année écoulée

… et l’étude qui le révèle (5) a été menée avant l’épidémie de Covid, qui a eu un impact énorme sur la sexualité de tout le monde, mais en particulier sur celles des jeunes (confinement seul dans son studio ou chez les parents + distanciation sociale = pas le festival du cul). Ce qui veut dire plusieurs choses :

1- Tous les jeunes n’ont pas une activité sexuelle frénétique, loin de là, puisque seuls 14% ont plus de 3 rapports par semaine

2 - « la sexualité des jeunes », ça ne veut rien dire, puisque cela regroupe des situations extrêmement différentes

3 - Le fait de ne pas baiser n’est pas toujours subi (certain.e.s sont très heureux.ses comme ça et c’est cool : le sexe n’est une obligation pour personne)

4 - Quoi qu’il en soit, ce n’est pas le nombre de rapports par semaine, par mois ou par an qui compte, mais leur qualité, et le fait d’en avoir envie.

16% des femmes cis de moins de 25 ans n’ont jamais eu d’orgasme

… ce qui ne signifie pas :

1 - Qu’elles sont frigides

2 - Qu’elles n’ont pas de plaisir pendant les rapports, puisque « jouir » et « orgasmer », ça n’est pas la même chose, et ça n’est pas forcément lié.

En effet, « jouir » signifie littéralement « éprouver de la joie », et a donné l’adjectif « joyeux ».

La jouissance désigne donc un plaisir intellectuel et relationnel, alors que l’orgasme est une manifestation physiologique qui se caractérise par des spasmes, la contraction de certains muscles ou une accélération du rythme cardiaque, notamment. On peut donc jouir sans orgasmer, orgasmer sans jouir, les deux, ou aucun des deux (c’est le plus embêtant). Bref, l’orgasme, c’est chouette mais ça n’est pas une obligation ni une médaille d’or, car le sexe n’est pas une compétition.

La position préférée des Français.e.s est la levrette

… et pas le marteau congolais, ni le manège enchanté ou encore le 88, une variante du 69 pour gens vraiment très souples. Plébiscitée à la fois par les hommes et par les femmes, quelle que soit leur orientation sexuelle, c’est une position confortable pour tout le monde qui demande peu d’efforts et fait toujours son petit (ou grand) effet. Rien ne vaut les classiques !

La moitié des jeunes de moins de 34 ans a déjà reçu une fessée (5)

Ils étaient seulement 8% en 1985… Bien sûr, on peut considérer cette info comme une régression, et y voir une augmentation de la violence dans les rapports sexuels des Français.e.s. Ou alors, on peut se réjouir que certaines pratiques soient moins tabou, et que de plus en plus de gens soient assez libres sexuellement pour réaliser leurs fantasmes. En effet, la fessée arrive en pôle position des fantasmes des hommes et des femmes cishet.

Fantasmer sur les personnes LGBTQI+ quand on est hétéro et inversement est très courant

Avoir un rapport homosexuel fait fantasmer 37% des femmes et 20,6% des hommes hétéros (5). Ça veut dire que l’hétérosexualité n’est ni une valeur absolue, même pour les principaux concernés, ni un carcan… et l’inverse est vrai ! Les hommes homosexuels regardent presqu’autant de porno hétéro que de porno gay d’après cette étude (6). Fantasmer sur une orientation sexuelle différente ne signifie pas que l’on s’est « trompé(e) » et que l’on va nécessairement faire son outing, mais que notre boîte à fantasme - également appelée « cerveau » - n’est pas sectaire, ce qui est une excellente nouvelle.